Médias et cercles politiques bruissent et s’agitent de plus en plus autour de la notion de REVENU UNIVERSEL, au point que la région Nouvelle Aquitaine a lancé le 30 septembre une réflexion en vue d’expérimentations locales.
Le consensus politique, sur cette notion, occulte une autre proposition : le SALAIRE À VIE, autrement plus porteuse de transformations sociales puisqu’elle vise à restituer à chacun-e la maîtrise de son travail, en le libérant des institutions capitalistes, qui le/la réduisent à une force de travail louant ses services sur un marché du travail dominé par des employeur-se-s.
Le REVENU UNIVERSEL légitime le capitalisme : en effet, tout en prétendant sauvegarder de la grande pauvreté, il n’en élimine pas les causes et perpétue un système inégalitaire (par exemple, les inégalités décisives entre employeur et employé, prêteur et débiteur, propriétaire et locataire, etc.).
À l’opposé, le SALAIRE À VIE constitue la généralisation du système des caisses de sécurité sociale qui salarient déjà des millions de retraités, les soignants, les parents, sans asservissement ni au profit, ni au marché du travail.
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