Communistes et Insoumis, quel avenir en commun ?

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L’analyse lucide et sans concession d’une camarade communiste. A lire  ICI et à commenter sans retenue.

 

France insoumise et PCF : le grand gâchis de la division

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Par Michèle Kiintz et Gilles Alfonsi

Il y a quelques années, on parlait de la droite la plus bête du monde. Cette fois, l’appréciation vaut peut-être pour la vraie gauche. Elle aura une fois de plus été victime de ses maladies infantiles, entre les ambiguïtés stratégiques des uns et les prétentions hégémoniques des autres.

Tout au long de l’année 2016, le PCF s’est ensablé dans les interminables débats sur la primaire de la gauche et des écologistes, puis dans la tentative de trouver un plan B pour éviter de faire avec la candidature Mélenchon, avant de soutenir mollement celui–ci. Tout cela avant de venir négocier avec France insoumise, au lendemain de l’excellent résultat du premier tour, en proposant une répartition 50 – 50 des éligibles potentiels…

Reste que nous sommes nombreux à avoir perçu le choix post-23 avril des responsables de France insoumise comme tournant le dos à l’essentiel : il fallait ouvrir au lieu de fermer, chercher à élargir au lieu de prétendre capitaliser seuls.

Résultat consternant : quelques candidatures soutenues conjointement et des centaines de situations de concurrence, des militants divisés et, surtout, des électeurs démobilisés. Il est permis de penser que ce début d’année aurait pu, aurait dû s’écrire tout autrement.

On voit dans les résultats d’hier soir qu’il n’y a pas de vrai gagnant dans ces affrontements belliqueux. Certes, le PCF résiste dans quelques circonscriptions, et la France insoumise va pouvoir s’exprimer à l’Assemblée nationale. Mais, même si tout cela n’annule pas la performance historique du 23 avril, c’est bel et bien une vraie chance qui a été gâchée.

Reste que l’Histoire ne s’arrêtera pas à l’issue du second tour de dimanche prochain. A peine les urnes rangées dans les réserves des mairies viendra la nécessité de faire face aux réformes régressives programmées par E. Macron. Vu l’ampleur de la crise politique que le scrutin de ce 11 juin accentue, nul doute que s’ouvre une bataille politique féroce.

Editorial de l’Association des Communistes Unitaires et de Cerises n°327 (spécial élections législatives)

SYRIE : STOP à l’ingérence des USA

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Au lendemain de l’intervention nord-américaine en Syrie, il nous est apparu essentiel de recadrer la réflexion sur ce qui se trame dans cette région du monde. Voici quelques éléments, qui devraient nous permettre d’éviter que notre empathie pour le peuple syrien ne nous aveugle et nous détourne des fautifs.

Le pétrole syrien -Un enjeu stratégique pour la région ?

Selon les journalistes de la télévision française, le pétrole syrien et les enjeux liés au pipeline reliant l’Iran à l’Europe seraient les principaux déclencheurs de la révolution jihadiste et criminelle qui sévit en Syrie. Des pays tels que le Qatar ou l’Arabie Saoudite auraient instrumentalisé des groupes et des milices armés pour mener une révolution contre le pouvoir en place.

 


Gabriel Galice, président de l’Institut international de recherches pour la paix à Genève:

« Les Américains ont un plan qui est de remodeler le Moyen-Orient et c’est un projet de prise du pouvoir »

 

MELENCHON PRESIDENT ?

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Lu pour vous ICI –>

Il est rare que l’on sente un frémissement aussi favorable pour un candidat dans une élection présidentielle à quelques semaines de l’échéance. Mais, c’est un fait. Il est en train de se passer quelque chose autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Le « matraquage » médiatique repoussoir d’Emmanuel Macron, l’exécution en règle de François Fillon, la poussée quasi extatique de Marine Le Pen, et la mise à l’encan de Benoit Hamon par ses propres amis, laissent penser que celui qui tirera son épingle du jeu sera le candidat de France Insoumise.

Voici ce qu’écrivait « Challenges »  le 27 mars « On constate donc une réelle dynamique en faveur de Jean-Luc Mélenchon, une montée positive qui se fait au détriment de Benoît Hamon et d’Emmanuel Macron. Pour le premier, l’effondrement de sa visibilité et son affrontement direct sont des explications claires. Pour Emmanuel Macron c’est plus surprenant car la logique s’inverse. Le leader d’ » En Marche!  » doit y prendre garde. Les ralliements, le programme, les actes de communication sont autant de prétextes à comparaison avec jean-Luc Mélenchon, avec des réponses parfois décalées et souvent positives pour le candidat de la  » la France insoumise  » qui apparaît comme le plus anti-système. Un argument pour des citoyens qui recherchent un candidat pour qui voter! »

Les sondeurs commencent –ils à sentir le vent tourner? Lire la suite

Frédéric LORDON – Soutenir Mélenchon ?

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